En calculant correctement, on comprend vite qu’il est possible de bien gagner sa vie avec des moutons. Mais ce n’est pas avec de gros gigots obtenus avec des moutons présentant des problèmes de santé et une prolificité peu élevée…
L’éleveur professionnel a besoin de moutons qui ne posent aucun problème. Diverses études révèlent que la productivité constitue le facteur le plus important pour qu’un élevage de moutons soit vraiment rentable. Posez-vous la question suivante: Combien d’agneaux ou combien de kilos de poids à l’abattage puis-je vendre par hectare? Les prédispositions génétiques à la prolificité jouent ici un rôle essentiel. Les performances en matière de prolificité sont déterminées d’une part par la taille des portées et d’autre part par l’intervalle entre deux mises bas.
Dans la mesure où les races prolifiques comme le Mouton d’Engadine présentent une qualité de carcasses plutôt modérée, il est possible d’améliorer celle-ci de manière ciblée par le biais de croisements avec des béliers de races à viande. L’effet d’hétérosis ainsi atteint permet, en outre, de bénéficier d’agneaux sains et vigoureux.
Cette vidéo très enrichissante (à droite) explique en à peine 10 minutes comment cela fonctionne.